Et voilà que je courais, courais à en aspirer l'univers, alors que tous s'écartaient devant la clameur silencieuse de mes jambes devenues ailées. Mes yeux pleuraient des piqûres du froid.
Et pourtant, à chaque pas, c'était une partie de moi qui s'en allait, vexée par cet effort trop grand, et ne soutenant plus le rythme saccadé qui lui était imprimé. Si bien que lorsque le dernier os s'en fut allé, c'est un squelette que je vis s'éloigner, rejoignant ainsi les ombres lisses sur le bord du chemin, tandis que mon enveloppe flasque fuyait toujours plus vite.
Mais lequel est-il l'auteur de ces lignes?
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NONE a opéré un virage dans Where Life Should Be et ça se confirme davantage dans Damp Chill of Life. Le temps des métaphores est révolu : l'humidité froide, c'est celle des larmes qui coulent sur le visage à cause de la dépression. Tout pleure dans cet album : les guitares typées DSBM grésillent, les solos ("The Damp Chill of Life", "It's Painless To Let Go") sont liquides et coulent, les voix prennent à la gorge ; même le piano, étranglé par les sanglots ("Cease"), est aphone. Insoutenable... Jordan Vauvert
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The album description mentions an “emotional apex.” That’s really the difference between Stare and the band’s previous albums. Ulcerate was always supremely technically proficient. I just didn’t care all that much. Their growth has come from making music you will feel. Metallurgical Fire