C'est ici, à l'orée d'un bosquet, sous le regard sévère de milliers d'yeux percant du ciel le feuillage,
sur un lit d'herbes froissées que demain des chiens piétineront en rond pour s'y blottir,
dans ce tournant à l'abri des yeux, où sans me mouvoir je verrai la poussière du chemin s'enfuir,
dans ce silence qui n'est qu'un mot pour dire que les hommes sont loin,
que ma route se termine.
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NONE a opéré un virage dans Where Life Should Be et ça se confirme davantage dans Damp Chill of Life. Le temps des métaphores est révolu : l'humidité froide, c'est celle des larmes qui coulent sur le visage à cause de la dépression. Tout pleure dans cet album : les guitares typées DSBM grésillent, les solos ("The Damp Chill of Life", "It's Painless To Let Go") sont liquides et coulent, les voix prennent à la gorge ; même le piano, étranglé par les sanglots ("Cease"), est aphone. Insoutenable... Jordan Vauvert
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The album description mentions an “emotional apex.” That’s really the difference between Stare and the band’s previous albums. Ulcerate was always supremely technically proficient. I just didn’t care all that much. Their growth has come from making music you will feel. Metallurgical Fire
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On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert